Le succès de la récente journée MD Day à Paris prouve que le sujet suscite un intérêt croissant surtout du côté de l’entreprise. Le développeur se sent sans doute (encore) un peu éloigné de ces concepts ou tout du moins, les voit-il trop abstraits, trop compliqués à mettre en oeuvre.

Il est certain que l’approche Model Driven, ou pilotage par modèle, peut apparaître abstraite au regard des différentes déclinaisons MD que l’on trouve. Les principales se nomment : MDA, MDD, MDT, MDE. La base reste la même : le modèle. Dès que l’on fait de la modélisation, d’une certaine manière, on fait du Model Driven. Ce MD est censé apporter une rigueur de conception à partir d’un modèle défini et c’est sur ce modèle, que l’on génère tout ou partie du code, d’une couche métier, d’une interface, d’une application, etc. On peut en effet appliquer le concept MD à tout et n’importe quoi. Cependant, après une vague d’enthousiasme il y a environ 3 ans, les éditeurs puis les utilisateurs se sont calmés. Car si sur le papier le MD, et tout particulièrement MDA, répond à des besoins réels et séduit, inutile de foncer tête baissée. Il y a un problème de choix.