Aujourd’hui, la base de données est plus que jamais au coeur des applications. La donnée, plus que le SGBD, est devenue un enjeu central. Comment traiter une masse d’informations toujours plus grande ? Mais au-delà de la simple volumétrie des données, de nombreuses problématiques se font jour : sécurité, intégrité, optimisation des requêtes, amélioration des performances, optimisation du stockage, mapping objet / relationnel.
De nombreuses évolutions sont possibles et transforment déjà le monde des SGBD. Les performances et l’accès immédiat aux données constituent deux écueils importants. La notion de temps réel est illusoire, et ce à plusieurs titres : qu’appelle-t-on temps réel ? Quel temps de latence accepte-t-on ? Que faire des contraintes physiques du matériel ? N’oubliez pas que l’on ne peut pas théoriquement passer outre les Entrées / Sorties ou encore la lecture / écriture des données sur un disque dur. Nous disons bien théoriquement, car différentes techniques permettent de contourner partiellement ces contraintes : le cache ou encore la mémoire. Ce dernier cas de figure nous paraît particulièrement intéressant pour accélérer l’accès aux données. Ce n’est pas un hasard si la notion de SGBDM ou base de données mémoire (ou en mémoire) refait surface. Aujourd’hui, les solutions hybrides SGBDR + fonctions en mémoire fleurissent. Courant 2008, IBM avait racheté SolidDB, un acteur reconnu des SGBDM.
François Tonic