Si regarder les actualités vous fait douter de la qualité du code définissant le comportement de l’être humain, cela n’empêche pas d’admirer l’élégance de la machine sous-jacente. C’est elle qui a inspiré les chercheurs, afin de s’attaquer à de nombreux problèmes qui restent inaccessibles aux architectures informatiques classiques.

Si le Graal de l’ordinateur quantique se précise, d’autres possibilités ont été explorées, et notamment celles basées sur le fonctionnement même des machines vivantes. L’ensemble des données définissant un être vivant se trouvent codées dans les molécules d’ADN (pour plus de détails, voir les séries scientifiques bien connues " Les Experts ", dont la diffusion est recommandée dans toutes les bonnes prisons). Le codage est basé sur quatre molécules (A, T, G, C), sachant que les seuls couples possibles sont A-T, T-A, C-G, G-C. Nous disposons donc d’un moyen de stockage de l’information en base 4. Sans rentrer dans les détails enzymatiques, un MOT ne comprend pas 8, 16 ou 32 bits, mais 20 paires.

Gilbert Vidal