Même si le SaaS reste modeste en parts de marché, les utilisateurs et les éditeurs s’y mettent. Durant de nombreuses années, le modèle initié par Microsoft, Software + Services (ou S+S), soit le Logiciel + les services sera incontestablement le modèle qui va être disponible. On gardera les classiques licences ou souscriptions (dans le monde open source) et on accédera à des services, des applications, complémentaires ou non, en ligne, soit sur le web. Plusieurs écueils restent plus que jamais d’actualité : le manque d’interopérabilité entre les solutions et les services, l’immaturité des API et SDK, des plates-formes Cloud encore en bêta ou à peine disponibles, un changement aussi radical dans la distribution des applications et donc du modèle économique. Le cloud impose en effet ce que l’on appelle depuis plus de 10 ans l’informatique à la demande. C’est-à-dire que l’on paie ce que l’on utilise réellement. On loue de l’application, du temps serveurs, des ressources serveurs. C’est une véritable révolution permettant, si l’application est bien codée, de pouvoir ajuster en quelques minutes à peine, le nombre de serveurs nécessaires lors d’un pic de charge.
François Tonic