La plupart des développeurs formés aujourd’hui ont passé au moins quelques mois de leur cursus à l’étranger. Et nombreuses sont les entreprises nationales ou multinationales qui font appel à des développeurs étrangers.
T out ce qui est externalisable peut être réalisé à l’étranger : développement d’applications, paramétrage, maintenance, test, hotline, support technique… Les éditeurs de logiciels open source font souvent appel à des développeurs étrangers. Pour les SSII, travailler avec des étrangers permet de faire des économies, les salaires étant souvent bien inférieurs à ceux qui sont pratiqués ici. C’est le cas en Chine, en Inde, au Maghreb, à Madagascar ou dans l’Ile Maurice. Les pays les plus divers sont cités : l’Europe de l’Est pour la proximité, mais aussi des contrées plus exotiques, comme le Sri Lanka, où par exemple l’éditeur de PGI (progiciel de gestion intégré) IFS a recruté 635 développeurs en 2007, dans le cadre d’un programme de responsabilité sociale.
Claire Rémy