Avant même de pouvoir concevoir une architecture Web 2.0, il faut bien comprendre de quoi il s’agit et les différentes implications que cela peut engendrer. A la différence de ce que nous avons connu jusqu’alors, le Web 2.0 est avant tout la réflexion de son métier en tant que plate-forme de service réutilisable à distance.
Un des grands atouts de l’essor de Web 2.0 est l’utilisation de nos services par des sites externes, qui non contents d’utiliser notre source d’information, vont venir l’enrichir avec leurs propres valeurs ajoutées, afin de fournir un service encore plus précis à l’utilisateur final. Cette réflexion du Web en tant que plate-forme de services nous amène directement vers des architectures de type SOA (Service Oriented Architecture) généralement à formats multiples. On entend par là que la majorité des services 2.0 présents sur la toile aujourd’hui présentent différents formats de communication. Nous retrouvons bien entendu le format SOAP, mais le plus utilisé étant REST qui, en fait, se résume à un échange XML sur le protocole HTTP. Il ne faut pas oublier le RSS qui est un des formats de syndication de l’information les plus répandus à ce jour. Un nouveau
format fait son apparition qui se base sur JSON (JavaScript Object Notation) permettant aux sites tiers utilisateurs du service, d’injecter directement des balises scripts dans leurs pages afin de récupérer les données dans un format traitable au sein d’une page.