La place des langages dans la formation

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Langage libre ou commercial ? Les écoles d’ingénieurs n’échappent pas au débat de fond. Leur choix induit leur philosophie et conditionne également l’avenir proche qui attend les étudiants à la fin de leur cinquième année.

Selon l’Apec, les entreprises auraient prévu l’embauche de 40 000 personnes dans la fonction informatique cette année, dont 12 000 jeunes diplômés. Les formations les plus demandées chez Learning Tree concernent Java, .Net, C, C++, C# et Visual Basic. Hasard ? A peu de choses près, ce sont les mêmes que l’on retrouve dans la plupart des écoles d’ingénieurs, dont les fondamentaux sont C et C++. Mohamed Ouhalima, maître de conférence, chargé de mission avec le Maghreb et responsable du master spécialisé informatique à l’INSA de Lyon précise les ambitions de l’école : " le but de notre enseignement est de
permettre aux étudiants de découvrir par euxmêmes les familles de langages. Beaucoup découvrent PHP après avoir suivi les programmes de base, dont nous essayons de conserver l’équilibre entre libres et commercialisés. L’apprentissage de .Net est récent, mais désormais inscrit au programme. Notre but est de leur permettre de prendre du recul, d’en faire des généralistes avec un bon socle ". Joël Courtois, directeur de l’Epita, confirme une même volonté. "Le premier langage appris est le C. On développe des environnements de type objet de C à C++. Puis on retrouve ces concepts dans d’autres langages comme Java". Fatima Hamil est consultante en conduite du changement pour le groupe CSC (Computer Sciences Corporation). Diplômée de l’UTT l’an dernier, elle a fait son stage de fin d’études au sein de l’entreprise qui l’emploie aujourd’hui comme assistante chef de projet. " Même si j’avais une expérience technique, j’ai très vite dit que je voulais faire autre chose que de la programmation. J’avais des compétences en
C, Java, Delphi et j’avais appris PHP sur le tas. Pour évoluer, j’ai fait une formation en Peopletools ". Et de conclure par cette idée partagée par beaucoup d’ingénieurs : " Quand on a la chance de pouvoir apprendre d’autres langages, il ne faut pas se priver ! ".

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