Insubmersible, voilà comment nous pourrions définir C++ et même le C. Depuis 20 ans, combien de fois n’avons-nous pas entendu annoncer la fin du C++, son peu d’intérêt, etc. Il aurait tous les défauts, aucun avantage, comparé à des langages plus modernes comme Java, C#, VB, etc. La complexité exponentielle des systèmes, la multiplication des logiciels embarqués, les exigences de performance et de fiabilité font que C++ retrouve une nouvelle jeunesse. C++ est bel et bien de retour ! Soyons clairs, dans les systèmes embarqués, enfouis, dans les approches HPC, massivement parallèles et distribuées de type HPC, dans les performances, seul le langage C++, avec son approche native, peut répondre à ces différentes problématiques. Oui, les langages managés tels que Java et C# apportent une réponse de plus haut niveau grâce à l’utilisation de librairies, API, frameworks afin de faciliter la parallélisation du code. L’appel de code C, C++ directement de ces langages facilite l’optimisation des zones critiques pour la fiabilité, les performances.
François Tonic