Cela fait des années que les méthodologies agiles font parler d’elles. Elles commencent à prendre racine en entreprise, SSII. Mais le développeur le vit-il bien ? A-t-il envie de ressembler à un acrobate ? Tout est une question de dosage et d’adapter la méthode choisie. Comme toute chose, les méthodes et pratiques de développement évoluent. Aujourd’hui, le développeur possède un arsenal de bonnes pratiques, d’outils, de formations pour mieux développer, plus rapidement, tout en assurant la qualité du code et du produit final. Les nombreux frameworks, librairies, API évitent aujourd’hui de coder de zéro de nombreuses couches techniques. On peut autoriser beaucoup de choses, notamment dans le build, les tests et même le déploiement. Tout cela contribue à être plus productif au quotidien. N’est-ce pas là l’essentiel finalement ? Se simplifier la vie et se concentrer uniquement sur le code, le développement réellement vital et stratégique ? Malheureusement, entre les bonnes paroles et la réalité du terrain, il existe un fossé parfois considérable. Le retard ou l’échec pur et simple d’un projet informatique restent encore bien trop fréquents. Les chiffres sont difficiles à cerner : 50 %, 60 % ou 70 % ? Cependant, comme nous l’a indiqué Eric K’Dual de Neoxia, il y a à peine 3 ans, seuls 5 % des projets étaient agiles, aujourd’hui c’est 50 % ! Tout espoir n’est donc pas perdu ! Dans ce dossier de rentrée, nous allons nous plonger dans l’agilité, les méthodologies agiles et regarder comment elles peuvent aider le développeur au quotidien, dans son travail. Rien n’est trivial mais les avantages sont indéniables ! Mais il faut savoir aussi adapter et prendre ce qui est utile dans l’agilité. Appliquer “bêtement” une méthode agile de A à Z ne présente aucun intérêt. Nous verrons ce qu’il faut entendre par productivité du développeur et comment vous pouvez y parvenir…
François Tonic