Rassembler des geeks du Web sans connexion wifi ? SudWeb (25-26 mai dernier à Toulouse) relève le défi sans aucune discordance ! Diversité des sujets abordés, qualité d'écoute et échanges constructifs sont au rendez-vous de cette conférence où s'enrichir de l'expérience des autres, permet de construire un Web de qualité. Deux jours pour « faire savoir et savoir faire », comme l'annonce le slogan de l'événement. Le Web ouvert, libre et partagé, était au coeur de cette édition.
Organisée par une poignée de bénévoles passionnés, cette conférence réunissait 150 professionnels du Web français (et quelques invités étrangers), des étudiants, des concepteurs de sites web et des développeurs qualifiés. Au programme : mobilité, responsive webdesign, bonnes pratiques, méthodologie et expérience utilisateur. Le tout dans une alternance bien rythmée de conférences longues et courtes, jusqu’au « lightning talk » de quelques minutes. Comment vendre des prestations agiles ? Qu'est-ce qu'un lead dev ? Comment tester ses idées rapidement ? Quel est l'avenir de CSS ? Comment intégrer les microdonnées ? Quels sont les meilleurs outils pour débuguer sur mobile ? La seconde journée permettait d'approfondir et de mettre en pratique les sujets abordés la veille et d'en explorer d'autres, sous la forme d'« élaboratoires », néologisme désignant des ateliers à mi-chemin entre le Bar- Camp et le Coding Dojo : dans les salles de travail de l'Epitech, école informatique toulousaine reconnue, une grille de programmation éditable par toutes les personnes présentes et une folle envie de partager. Code, rédaction, méthodo, brainstorming, webdesign ou même business : l'essentiel est de tester, créer et découvrir de nouvelles manières de travailler ! L'agiliste Pablo Pernot en a profité pour hacker l'événement en lançant un « Marshmallow Challenge » et le collectif OpenWeb en a profité pour renaître, dans « un amour partagé pour bien faire le Web et le propulser à d'autres » témoigne Karl Dubost.
Romy Duhem-Verdière