Fruit de quatre années de R&D, Wakanda, la nouvelle plateforme de l’éditeur français 4D, quitte officiellement son costume Bêta pour endosser ses habits de «Version de production». En se définissant comme la première plateforme de développement «end-to-end» JavaScript pour le développement d’applications Web et mobiles, Wakanda entend jouer son rôle dans la mutation des outils de développement engendrée par l’avènement du Cloud et de la mobilité, tout en se concentrant sur l’écosystème dont son créateur s’est fait la spécialité, celui des applications professionnelles.
La raison d’être de Wakanda part d’un constat simple : la mise en oeuvre d’applications Web n’est toujours pas entrée dans sa phase de maturité et s’avère encore chronophage et complexe. La quantité de technologies à interconnecter, de langages à maîtriser, de problèmes de compatibilité et de maintenance à régler, implique d’avoir à sa disposition soit beaucoup de temps, soit beaucoup de ressources. Dès 2008, (voir encadré historique) Wakanda a fait le pari du Server-Side JavaScript et du HTML5, encore balbutiants à l’époque, comme sésame vers un gisement de productivité et de facilité de déploiement sur tout support embarquant un navigateur. La deuxième clé fut l’introduction du Model-Driven Development au coeur de son architecture (voir article pages suivantes). En repensant la création d’applications Web non pas comme un empilement de briques technologiques mais comme un processus de création et d’améliorations perpétuelles effectué par des équipes toujours plus réduites et agiles, Wakanda a l’ambition d’accélérer drastiquement la phase de développement, de simplifier au maximum les problématiques de déploiement, et donc, in fine, de réduire le coût total de chaque projet.
Jean-Michel Biraghi