Il paraît normal de contrôler sur un serveur Web que la dernière modification apportée à son site a bien été prise en compte. Par contre, parcourir à nouveau l’ensemble des pages pour vérifier qu’aucun bug n’a été généré par cette dernière mise à jour se révèle particulièrement contraignant. Pour minimiser cette charge de travail, il existe des outils d’automatisation de tests, dont nous allons présenter le mode de fonctionnement et les grands principes.
Tout site ou application Web subit des évolutions au fil du temps. Si la faible volumétrie du contenu facilite considérablement les tests dans un premier temps, les mises à jour successives nécessitent des efforts de plus en plus importants lorsque le site grossit, à la fois en termes de nombre de pages et de richesse du contenu de chacune de ces pages. La phase la plus fastidieuse consiste alors à vérifier à nouveau et sans cesse que les ajouts et modifications apportés n’ont pas engendré des régressions dans les autres parties du site. Par exemple, le changement de destination en cliquant sur un lien hypertexte, pour accéder à une nouvelle page, peut se traduire par l’impossibilité d’accès à l’ancienne page. Pour effectuer un tel contrôle manuellement, il faut partir de la page d’accueil et recenser toutes les pages affichées à partir d’une navigation exhaustive sur le site. De plus, les possibilités d’accès d’une page A vers une page B peuvent être multiples, complexifiant considérablement le maillage de l’arborescence du site (accès depuis le menu principal, image dans le site, résultat de recherche, bouton de validation, accès depuis le pied de page…). Cette tâche, particulièrement lourde, peut se révéler insoluble quand on souhaite par exemple valider le bon fonctionnement de son site sur la majorité des navigateurs Web encore opérationnels sur le marché.
Franck Gonzales