Même si ce n’est pas une évolution récente, les systèmes d’information des entreprises ont tendance à se complexifier au cours du temps, en raison de plusieurs facteurs, et notamment : l’ " empilage de couches " (déploiement de nouvelles applications sans suppression des " vieux " systèmes), et l’ouverture, de plus en plus fréquente, des systèmes d’information de l’entreprise vers ceux de ses fournisseurs, de ses partenaires et de ses clients. Cette tendance ne fait que s’amplifier.
En parallèle, il faut gérer la multiplication des formats de stockage de données (fichiers : XML, plats positionnels, plats délimités multi-valués…), des protocoles (FTP, HTTP, SOAP, SCP…) et des technologies des bases de données. Du côté des SGBD, même si on aurait pu croire il y a quelques années à une concentration du secteur, force est de constater que le nombre d’acteurs a plutôt tendance à augmenter : d’une part les acteurs historiques sont peu consolidés et perdurent, d’autre part de nouveaux entrants apparaissent (souvent issus de fork des acteurs historiques). Ces constats nous amènent naturellement à l’intégration des données réparties dans le système d’information. L’intégration de données a plusieurs finalités : l’intégration décisionnelle (alimentation d’entrepôts de données) et l’intégration opérationnelle (migration de données, synchronisation de bases, échanges inter applicatifs…).
Fabrice Bonan