Aujourd’hui, la tendance au sein des organisations qui réalisent des développements logiciels est la mise en place de démarches d’amélioration de leur activité. L’objectif annoncé par les directions se traduit en terme de rentabilité, de productivité, de respect des engagements… Et les équipes opérationnelles sur le terrain ont parfois des difficultés à percevoir l’incidence de cette amélioration sur leur travail au quotidien.

Le modèle CMM-I est l’un de ces modèles d’amélioration, nous allons l’utiliser pour illustrer cet impact. Pour rappel, CMM-I (Capability Maturity Model Integrated) est un modèle qui procède d’une logique d’amélioration progressive sur cinq niveaux de maturité, qui permet d’évaluer la maturité des processus et des pratiques d’une organisation par rapport à ce qu’il faudrait faire idéalement dans les projets, afin d’avoir un fonctionnement le plus prédictif possible. Chaque niveau du modèle couvre différents domaines d’activité (en tout, il y en a 25) qui sont utilisés dans la réalisation ou le support à la réalisation de produits logiciels.