Scala de A à Z

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Le but de cet article, en étudiant le côté obscur de la Force, est de présenter les fonctionnalités du langage qui nous paraissent idiomatiques. Nous ne pourrons pas faire le tour de l’ensemble des possibilités de Scala ici, mais nous espérons qu’à l’issue de ces quelques pages vous aurez envie d’aller plus loin, de tester le langage, ou encore de suivre le cours gratuit Coursera (1) sur le sujet.

Scala est né en 2004 à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ce qui lui a longtemps valu l’image de langage de chercheur. Pourtant, son créateur, Martin Odersky, a toujours voulu faire de Scala un langage générique. Connaissant très bien Java pour avoir créé le compilateur javac 1.3 et proposé l’ébauche des Java Generics, il a voulu imposer une contrainte forte à son nouveau langage : Scala doit être complètement compatible avec Java afin que tout code Java puisse directement être appelé en Scala, et inversement, que la compilation de code Scala produise du bytecode pour la JVM, utilisable en Java. Une refonte importante du langage en 2006 (Scala v2.0) entraîne son adoption hors de l’EPFL par quelques téméraires, tels la start-up Foursquare ou les frameworks Lift et Akka, qui cherchent à utiliser l’écosystème gigantesque du monde Java sans devoir traîner la lourdeur de ce langage.

Vincent Membré,
François Armand

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