Une forte tendance actuelle concerne le GreenIT, une informatique plus écologique, un traitement des déchets de hautes technologies, une économie des performances énergétiques. En réalité, le GreenIT ou informatique verte recouvre une réalité très variée. Les constructeurs ont été parmi les premiers acteurs à travailler sur l’optimisation énergétique des machines : comment mieux utiliser l’énergie consommée tout en consommant moins. Un énorme effort est fait sur les serveurs, les datacenters. S’il faut travailler au niveau matériel, il manque tout de même un élément vital : le logiciel. Et derrière le logiciel, il y a le développeur. Depuis 20 ans, la course aux fonctionnalités, a considérablement alourdi le logiciel, pensez donc, plusieurs Go pour installer MS Office, plus de 7 Go pour Visual Studio 2001 Ultimate, etc. Le moindre logiciel prend tout de suite 300, 500 Mo. Cette inflation doit s’arrêter. Car la gourmandise des logiciels en puissance machine
(CPU, GPU, RAM, etc.) n’est plus tolérable.
François Tonic