Adobe part à la conquête du poste client, avec Apollo. En réunissant toutes ses technologies dans un seul runtime indépendant du navigateur,Adobe propose le socle de développement de client riche le plus avancé et le plus sexy du moment. Profitant de sa conférence utilisateur Max 06, Adobe a dévoilé le mois dernier le projet Apollo (adobe.com/go/ apollo). " C’est un runtime crossos (Linux, MacOS et Windows)
qui permet aux développeurs de réutiliser leurs compétences web (Flash, Flex, PDF, HTML, AJAX) pour créer des applications qui s’exécutent sur le poste de travail de l’utilisateur " résume Ed Rowe, ingénieur chez Adobe. Autrement dit, en réunissant toutes ses technologies dans un seul runtime indépendant de tout navigateur, Adobe vient de créer une véritable plate-forme de développement, concurrent direct de .NET, Java SE. Il n’est donc plus nécessaire d’être un développeur .NET ou Java pour créer une véritable application cliente. De simples compétences AJAX ou Flex suffisent. S’appuyant en grande partie sur
Flex, Apollo est idéal pour créer des inter faces utilisateur riches et interactives dans une architecture orientée services. Les applications Apollo peuvent n’utiliser qu’une seule technologie ou mixer les trois dans un seul écran. C’est cette logique de "mash-up" qui fait tout l’intérêt d’Apollo. En effet, si un écran est composé d’une page HTML, d’un formulaire PDF et d’un composant Flash, il sera possible de manipuler de la même façon ces objets et de passer des données de l’un à l’autre, ou de déclencher des actions sur un composant en fonction d’un changement d’état sur un autre composant. Bref, il n’y a plus de frontière entre le DOM HMTL et les modèles objets de PDF et de Flex. Le développement s’effectue en modeWYSIWYG dans FlexBuilder 2.0 ou avec n’importe quel outil permettant de créer du HTML / Javascript ou Flex / Flash car Adobe fournit une SDK Flex 2.0 gratuit. Adobe a présenté plusieurs démos lors de la conférence : un lecteur MP3 (Flex), un traitement de texte collaboratif (PDF + Flex),